🎨 Yolande Ceresoli au Prieuré de Salaise-sur-Sanne : une artiste drômoise à l’honneur
L’univers artistique local de la Drôme continue de surprendre et d’émouvoir. Parmi les figures discrètes mais régulièrement présente, Yolande Ceresoli se distingue par une sensibilité picturale classique et une participation marquante à des expositions régionales. En 2025, elle s’illustre dans une exposition collective au Prieuré de Salaise-sur-Sanne, un événement culturel ancré dans la valorisation des artistes locaux.
Une ode aux couleurs au Prieuré de Salaise-sur-Sanne
🖼️ Un lieu emblématique : Le Prieuré de Salaise-sur-Sanne
Le Prieuré de Salaise-sur-Sanne, monument historique de l’Isère, accueille régulièrement des manifestations artistiques, reliant patrimoine et création contemporaine. Le choix de ce lieu pour accueillir l’exposition est hautement symbolique : c’est un pont entre les racines culturelles et les expressions modernes.
👩🎨 Yolande Ceresoli : une artiste drômoise en lumière
Peu connue du grand public, Yolande Ceresoli n’en est pas moins une artiste investie, dont l’univers pictural mérite toute l’attention. Originaire de la Drôme, elle s’inscrit dans une dynamique régionale riche en initiatives artistiques.
Son parcours artistique
Yolande Ceresoli a déjà participé à des expositions notables, notamment en 2022, au Prieuré de Charrière à Châteauneuf-de-Galaure, en compagnie de Colette Volle et Arène, deux autres artistes locaux, ou encore à Andance en Avril 2024, aussi avec Colette Volle. Ces participations marquent une étape importante dans sa reconnaissance locale.
🖌️ Des œuvres entre imagination et réalité
L’exposition de Salaise-sur-Sanne présente une diversité d’œuvres de Yolande Ceresoli, où se mêlent symbolisme, inspiration animalière, jeux de motifs, et allusions culturelles. On retrouve notamment trois grands axes artistiques dans ses toiles :
1. 🎭 Les chaussures monumentales de Romans sur Isère
Une série originale représentant des chaussures aux formes extravagantes et symboliques. Chaque modèle semble raconter une histoire : chaussures-poissons, motifs animaliers, références historiques ou surréalistes. La composition en grille de 15 toiles évoque un cabinet de curiosités féminin et fantasque dont les modèles originaux sont disséminés dans le centre-ville de Romans-sur-Isère.
Yolande Ceresoli au Prieuré de Salaise-sur-Sanne : une artiste drômoise à l’honneur
2. 🏜️ Paysages oniriques
L’artiste rend également hommage aux paysages désertiques, notamment avec une toile représentant une dune saharienne monumentale au soleil couchant (l’originale est dans le sud algérien). Ce tableau, aux couleurs saturées, explore les contrastes entre ombre et lumière dans une esthétique proche du réalisme magique.
3. 🐪 Fables naïves et bestiaire imaginaire
Un autre pan de son travail se tourne vers la représentation d’animaux dans des paysages luxuriants, dans un style naïf qui évoque Henri Rousseau. Ces personnages stylisés interagissent avec la nature, créant un récit visuel empreint de poésie, sont issus du Palais Idéal du Facteur Cheval, Hauterives, ville de résidence de Yolande.
Yolande Ceresoli au Prieuré de Salaise-sur-Sanne : une artiste drômoise à l’honneur
🧑🤝🧑 Une exposition collective : entre échanges et diversité
Yolande Ceresoli ne crée pas en vase clos. Elle expose aux côtés d’autres artistes contemporains, permettant un dialogue visuel et humain entre différentes sensibilités. Ce collectif de peintres met en valeur la richesse de la création régionale.
💬 « L’objectif est de mettre en lumière les talents du territoire et de valoriser la pluralité des styles artistiques », explique l’un des organisateurs de l’exposition.
📍 La Drôme : un territoire fertile pour l’art
Avec ses nombreuses galeries, associations et événements, la Drôme est un terrain propice à l’épanouissement des artistes.
L’exposition collective de 2025 au Prieuré de Salaise-sur-Sanne confirme l’importance de la scène artistique locale. Yolande Ceresoli, par ses créations riches de sens et de formes, incarne cette énergie discrète mais essentielle qui anime les artistes de terrain. Cette chronique est aussi un appel à mieux documenter et valoriser ces talents qui, bien que peu visibles en ligne, contribuent à faire vivre l’âme artistique de nos territoires.
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